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Portrait d’artisan : Julien Maréchal

14 janvier 2025
Julien Maréchal ébéniste

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Temps de lecture : 3 minutes

Rédaction : Nancy Landreville
Photo portrait : Sonia Grenon

«À chaque fois, je disais, là je m’en vais travailler dans l’autre atelier.»

Arrivé de France il y a un peu plus de 15 ans avec seulement un sac à dos, Julien Maréchal, un homme passionné et attentif aux détails, avait entre autres dans son baluchon d’excellentes formations en ébénisterie. Ses apprentissages aux Compagnons du tour de France, ainsi qu’un brevet de Techniques et maîtrise en ébénisterie, lui ont ouvert les portes au Québec. Il s’est immédiatement retrouvé à partager ses compétences, comme ébéniste, technicien et formateur, dans plusieurs ateliers en même temps. «À chaque fois, je disais, là je m’en vais travailler dans l’autre atelier.»

Son entreprise naît graduellement. Aujourd’hui, son «local à bois» de 2000 pi2 situé dans les bâtiments administratifs d’une ancienne usine de chocolat, au coin des rues Masson et De Lorimier à Montréal, possède tous les outils nécessaires pour réaliser les rêves de ses client·es.

Soucieux de design, L’Autre Atelier peut refaire l’intérieur d’une maison au complet. Qu’il s’agisse de la cuisine, des salles de bain, de mobilier décoratif ou utilitaire, «la créativité passe par un ensemble architectural.» L’harmonie des éléments, la beauté du mobilier et le sentiment de bien-être sont au cœur des projets de L’Autre Atelier.

Gagner du temps et préciser son manifeste

 «C’est ma meilleure formation jusqu’à maintenant! J’ai fait beaucoup d’autres formations auparavant, mais celle-là, avec son côté immersif, m’a fait progresser de façon importante. C’est arrivé au bon moment. Grâce aux ateliers, j’ai réussi à mettre par écrit mes valeurs et mes croyances fondamentales tout en précisant comment j’ai envie de vivre.» 

À la recherche d’un équilibre entre sa vie personnelle et professionnelle, Julien a refait son plan d’affaire en incluant dans son contrat-client le rapport de confiance nécessaire à la réalisation des projets : «comme ça c’est plus clair avec mon client.» Sa vision, sa mission, sa façon de travailler et le contrat tacite avec ses client·es précise les particularités du contrat et de l’important rôle que les client·es jouent dans la démarche. 

Le coaching, un outil adapté

Pour Julien, c’est une fierté de transmettre ses connaissances, mais comment gérer le roulement des employé·es quand on s’investit autant dans leur formation? L’Accélérateur lui a apporté une nouvelle vision en ce qui concerne la gestion des ressources humaines. Désormais, il relativise la rétention des employé·es, «il y a un cycle qui s’installe et les ancien·nes employé·es reviennent vers moi.» Aujourd’hui il conçoit que tout le monde est rallié autour d’un projet commun.

Quelle est ta plus grande fierté ?

L’Accélérateur lui a fait voir et apprécier tout le chemin parcouru. Son travail a porté fruit. Sa façon de travailler est agile, il s’adapte, et comme il dit : «c’est carré carré maintenant. C’est beaucoup plus clair. Les règles du jeu avant c’était au gré du péril, parce qu’il y avait beaucoup de choses non spécifiées dans la relation avec les clients. Tout s’est précisé avec l’Accélérateur.»

Et la ville de Lac-Mégantic dans tout ça ?

«En fait, tout est génial, les gens sont adorables, les gens du café d’à côté, les gens qui m’ont hébergé…» Il a habité chez Christian Perron de Marches au Bois, qui a fait partie de la même cohorte. «C’était très cool, j’ai rencontré des amis à lui. À chaque fois que j’y suis allé, j’ai rencontré plein de gens très le fun.»


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