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Étude de cas · l’entreprise oomph!

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Temps de lecture : 3 minutes

Bâtir une entreprise, ça demande un investissement et bien des ressources. Comment peut-on s’y prendre lorsqu’on est solo-entrepreneur? Inspirons-nous de l’histoire d’une artisane d’ici, d’une entreprise québécoise qui est d’ailleurs passée à l’émission Dans l’oeil des Dragons : les assaisonnements oomph!

Faire tout par soi-même n’est pas toujours un choix, mais parfois une obligation. Nathalie Bombardier a elle-même mis sur pied en 2015 son entreprise, de A à Z. Ayant pour mission de permettre aux gens de s’alimenter de façon naturelle, sans agents de conservation ou d’ingrédients chimiques, Nathalie a créé un produit unique d’assaisonnement de maïs soufflés aux saveurs originales.

La première raison qui l’a amenée à tout faire par elle-même est essentiellement une raison de coût. «Sachant que l’argent ne coule pas à flots durant les premières années d’une entreprise, j’ai voulu mettre les bouchées doubles et faire le maximum de tâches qu’il m’était possible de faire par moi-même pour me permettre d’avoir les fonds suffisants pour investir dans l’équipement et la promotion de mes produits», explique Nathalie Bombardier. Comment s’y est-elle prise ? Nathalie nous partage 4 trucs utilisés pour y parvenir.

4 TRUCS POUR BÂTIR UNE ENTREPRISE PAR SOI-MÊME
1. SORTIR DE SA BULLE ENTREPRENEURIALE

Le solo-entrepreneuriat n’est évidemment pas pour tous. Nathalie commente sur son expérience de travail en solo : «À la base, je suis une fille de type social, donc cette solitude est très difficile pour moi. Par contre, cette solitude m’a permis de prendre le temps d’évaluer mes capacités et lacunes afin de mettre en place quelques stratégies pour rendre mon travail plus efficace. Être seule avec mes idées me permet de voir que j’ai la capacité de créer quelque chose d’unique».

Pour éviter cette bulle entrepreneuriale, il faut sortir de cette solitude. Qu’on soit seul ou bien entouré, tous les entrepreneurs ont besoin, à un moment ou un autre, d’avoir un regard externe sur l’entreprise et de partager leurs expériences. «La rencontre avec d’autres entrepreneurs dans le même domaine que moi est primordiale. Il est important de discuter et échanger de nos réalités et défis, mais aussi de s’amuser et de laisser aller son fou. La participation à des salons et expositions m’a aussi été salutaire dans le sens ou j’ai pu discuter directement avec le consommateur et avoir son point de vue et parfaire mon produit et mes méthodes de vente et promotions», affirme Nathalie Bombardier.

2. S’IMPLIQUER DANS UNE COMMUNAUTÉ DE PRATIQUE

Plus particulièrement, la créatrice de oomph! a eu le désir d’échanger avec des confrères dans le même domaine d’activité pour échanger non pas seulement sur l’entrepreneuriat, mais aussi de partager des informations pratiques pour le développement des affaires et la croissance de l’entreprise. Il s’agissait d’un cercle d’amis du domaine alimentaire, une communauté qui rassemblait des gens ayant un même métier, un même marché. Ce type de communauté de pratique a pour effet d’échanger des connaissances, de les combiner et de permettre de nouveaux apprentissages, parfois même d’innover dans un secteur donné.

Notamment, Nathalie a rencontré «d’autres entrepreneurs qui désiraient échanger sur divers sujets pertinents au domaine alimentaire». Elle ajoute: «ces rencontres sont des plus salutaires pour nous tous, car nous échangeons sur nos problématiques et opportunités actuelles et recevons le feedback qui nous est manquant dans notre propre entreprise. Cette pratique nous permet de voir d’autres points de vue et nous aide à remettre certaines décisions en question basée sur l’expérience des autres».

3. APPRENDRE À PARTIR DE TUTORIELS SUR YOUTUBE

Il faut aller chercher les formations nécessaires pour compléter les compétences qui nous sont manquantes. Nathalie a beaucoup utilisé les vidéos youtube. «Je suis principalement autodidacte et je compte énormément sur Youtube pour y trouver des formations gratuites et très détaillées. J’ai appris les bases de WordPress avec tous les tutoriels disponibles gratuitement en ligne. Également, mon expérience de plus de 20 ans en marketing m’a aussi grandement aidée avec les aspects promotionnels et financiers de l’entreprise.»

4. SAVOIR PRIORISER ET CHOISIR SON RYTHME DE CROISSANCE

Il faut accepter que tous n’aient pas la même vitesse de croisière et il faut trouver le rythme qui vous convient. Il faut que la cadence soit facile à suivre, sans trop de stress, mais assez motivante pour vous amener des challenges. Il faut savoir prioriser, parce que les projets ne sont pas ce qui manque. Nathalie explique aussi en ce sens : «la plus grande difficulté que j’ai vécue depuis le démarrage est de savoir prioriser. Pour avoir une entreprise prospère et en croissance, beaucoup de tâches sont requises et devraient idéalement être effectuées par plusieurs personnes. Dans mon cas, je sais très bien ce qu’il y a à faire, mais il m’est impossible de tout faire en même temps. Le rythme de croissance réel n’est pas en ligne avec le rythme de croissance que je désire dû au manque de ressources.»

DÉMARRER UNE ENTREPRISE, ÇA DONNE DE LA FLEXIBILITÉ, MAIS ÇA EN PREND AUSSI !

Lors de notre entretien, nous avons demandé à Nathalie quelle était sa plus grande force comme entrepreneure. Elle a répondu : la flexibilité. En d’autres termes, c’est d’adapter le projet selon les opportunités présentes et «d’être capable» de mener le projet vers l’atteinte de ses objectifs. C’est à nous, de nous donner les moyens de réussir.

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Auteur : Annie Passalacqua de Signé Local

Crédit photo : Assaisonnements oomph!

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